Paroles Mutins de 1917 de Jacques Debronckart

Jacques Debronckart
  • 4.0Vous n'aimez pas les paroles de Jacques Debronckartloading
  • Note 4.0/5 basée sur 40 avis.
  • Artiste: Jacques Debronckart370
  • Chanson: Mutins de 1917
  • Langue: Français

Les chansons similaires

Le bac G de Michel Sardou

Vous aviez quoi ? Dix-sept ans, dix-neuf ans ? Vous me l'avez écrit mais je n'm'en souviens pas. On hésite, on remet, on attend Et la lettre se perd, mais vous savez tout ça. Vous passiez un bac G, Un...

De Votre âge de Jean-Michel Caradec

Vous avez traversé la vie Affermie par les coups du sort Vous marchez vous marchez encore Vous avez traversé la nuit Ce n'est plus un quelconque orage Qui vous barrera le chemin Vous n'attendez...

Monsieur le businessman de Claude François

Chaque jour, quoi qu'il arrive Une longue voiture grise Au bureau vous dépose A neuf heures très précises Vous entrez, le front sévère Dans un grand building de verre Où bourdonnent Des milliers...

Femmes Que Vous Êtes Jolies de Paul Brunelle

Femmes que vous êtes jolies Quand vous avez seize printemps Et que vos grands yeux innocents Sur chaque chose s'extasient Pour que les roses vous envient Et le lys lui-même est jaloux De la blancheur...

Femmes que vous êtes jolies ! de Vorelli

Femmes que vous êtes jolies ! Quand vous avez seize printemps Et que vos grands yeux innocents Sur chaque rose s'extasient ! Toutes les roses vous envient Et le lys lui-même est jaloux De la blancheur...

Textes et Paroles de Mutins de 1917



Vous n'êtes pas aux Monuments aux Morts
Vous n'êtes même plus dans les mémoires
Comme vos compagnons de la Mer Noire :
Vous êtes morts et deux fois morts.
A vos petits enfants l'on ne répète
Jamais comment finit leur grand-papa :
Il y a des chos's dont on ne parle pas,
Mutins de mil neuf cent dix-sept

Sur votre dos, les Joffre et les Nivelle
Faisaient carrièr' dans les états-majors,
Leur humeur décidait de votre sort :
Aujourd'hui qui se le rappelle ?
Au lieu de s'emmerder en garnison,
Au lieu de piétiner au même grade,
C'était le temps béni de l'empoignade,
Vous parlez d'un' belle occasion...

Vous aviez fait tant d'assauts inutiles,
Juste pour corser le communiqué,
Vous vous sentiez tellement cocufiés,
Telle'ment pris pour des imbéciles,
Que vous avez voulu que ça s'arrête,
Cet abattoir tenu par la patrie,
Cette nationale charcuterie,
Mutins de mil neuf cent dix-sept

Avant l'attaque arrivaient les cercueils
Et vous coupiez votre pain sur leurs planches,
Tout juste si le crêpe à votre manche
N'annonçait votre propre deuil.
Par malheur, la France n'était pas prête,
Se révolter lui paraissait énorme,
Ell' bavait encore devant l'uniforme,
Mutins de mil neuf cent dix-sept

L'Histoir' vous a jetés dans ses égouts,
Cachant sous les flots de ses Marseillaise
Qu'un' bonne moitié de l'armée française
Brûlait de faire comme vous.
Un jour, sortirez-vous des oubliettes ?
Un jour verrons-nous gagner votre cause ?
J'en doute, à voir le train où vont les choses
Mutins de mil neuf cent dix-sept,
Mutins de mil neuf cent dix-sept

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons