Paroles Les camions de Jean-Roger Caussimon

Jean-Roger Caussimon
  • 5.0Vous n'aimez pas les paroles de Jean-Roger Caussimonloading
  • Note 5.0/5 basée sur 44 avis.
  • Artiste: Jean-Roger Caussimon748
  • Chanson: Les camions
  • Langue: Français

Les chansons similaires

Dans Un Camion de Dominique A

Sur les vitres teintées, s'écrasent nos haleines Chargées du vin d'hier ; nous rions comme baleines La route est une mer qu'aucun rouleau n'agite Les péages comme des îles balisent notre fuite Dans...

Je Ne T'aime Plus de Mauss

Oublie qu'on a peur oublie qu'on est peu la misère c'est le monde les sentiments, l'aveu oublie que les rêves ce tordent et que tout n'est qu'un jeu que la lumière est forte qu'elle nous brule...

Je Ne T'aime Plus de Fabrice Mauss

Oublie qu'on a peur oublie qu'on est peu la misère c'est le monde les sentiments, l'aveu oublie que les rêves ce tordent et que tout n'est qu'un jeu que la lumière est forte qu'elle nous brule...

Assez de Claude Nougaro

Il serait temps que l'homme s'aime Depuis qu'il sème son malheur Il serait temps que l'homme s'aime Il serait temps, il serait l'heure Il serait temps que l'homme meure Avec un matin dans le coeur Il...

Imagine de Hélène Rollès

Imagine que tu m'aimes encore Que notre amour ne soit pas mort Imagine que contre ton corps Comme avant, tu me serres très fort Imagine que l'on oublie tout Que l'on redevienne aussi fous Que l'on était...

Textes et Paroles de Les camions



Un dimanche d'hiver j'ouvrirais ma fenêtre,
Paris serait désert, ma rue serait déserte,
Ca sentirait le gel et dans le petit jour,
Il viendrait du lointain comme un bruit de tambours
Et je verrais surgir tout une caravane
De poids lourds, de Diesels, portant mon monogramme
Sur le premier camion, dans la bise qui cingle,
Je les reconnaîtrais, mes nippes et mes fringues

Ma première chemise, celle dont on se fout,
Uniformes, costumes et par-dessus le tout
Le tas de pardessus où j'ai sué ma vie
Et mon premier smoking et mon dernier habit

Le deuxième camion trimballerait les viandes
Dont je me suis nourri. Tous ces morceaux qui pendent
Sont les b?ufs qui meuglaient au coeur des abattoirs,
Les agneaux qui pleuraient devant les égorgeoirs
Mais Monsieur le Curé, quand il a fait la quête,
Aime bien lui aussi manger de la blanquette.
Le troisième camion serait, immense foudre,
Le vin fou que j'ai bu, qui met le feu aux poudres

C'est la bière et le gin et c'est n'importe quoi
Qui vous berce le spleen, qui fait que l'on est soi,
Que l'on oublie un temps sa peine originelle
Et que noir on est blanc comme neige éternelle

Le dernier des camions serait camion de charme
Où seraient à l'étroit des femelles en larmes,
Celles qui m'ont aimé, mêlées à des catins
Et je verrais briller dans l'air froid du matin
Les yeux de la Danoise et de la Japonaise
En éclairs bleu turquoise et en lueurs de braises,
Alors je descendrais, nu pieds, en pyjama
Et, sans que l'on me voie, je suivrais le convoi

La rue s'enfoncerait en un noir souterrain
D'où l'on ne ressort pas et qui ne mène à rien,
Deux ou trois jours après, vous liriez mon faire-part,
Ce dimanche serait celui de mon départ.

Paroles: Jean-Roger Caussimon. Musique: Jean-Paul Mengeon   1969  "Jean-Roger Caussimon chante Jean-Roger Caussimon" © Saravah autres interprètes: Philippe Clay (1969)

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons