Paroles Psychose (toujours) de Francis Blanche

Francis Blanche
  • 5.0Vous n'aimez pas les paroles de Francis Blancheloading
  • Note 5.0/5 basée sur 35 avis.
  • Artiste: Francis Blanche542
  • Chanson: Psychose (toujours)
  • Langue: Français

Les chansons similaires

La Haine de Gérard Presgurvic

Dieu qui voit tout, regarde-nous, regardez-vous Dans nos maisons coule un poison qui a un nom La haine, la haine... Comme un serpent dans vos âmes La haine, la haine... Qui vous fait juge mais vous condamne La...

Débarrassée de vous de Jeanne Moreau

Débarrassée de vous Mais engoncée dans vous Quand je chante et je joue Débarrassée de vous Dont je ne sais que faire Ici, je vous retrouve Et même, je vous tiens Comme vous me tenez Ou plutôt,...

Ce grand méchant vous de Serge Gainsbourg

Promenons-nous dans le moi Pendant qu'le vous n'y est pas Car si le vous y était Sûr'ment il nous mangerait J'ai peur, j'ai peur du grand méchant vous Ah ! la vilaine bête que ce vous ! Mais je ne sais...

Insensiblement de Renée Lebas

Insensiblement, vous vous êtes glissée dans ma vie, Insensiblement, vous vous êtes logée dans mon coeur, Vous étiez d'abord comme une amie, comme une soeur Nous faisions de l'ironie sur le bonheur Insensiblement,...

Insensiblement de Jean Sablon

Insensiblement vous vous êtes glissée dans ma vie, Insensiblement vous vous êtes logée dans mon coeur, Vous étiez d'abord comme une amie, comme une soeur, Nous faisions de l'ironie Sur le bonheur Insensiblement...

Textes et Paroles de Psychose (toujours)



(Parlé)
Mais enfin, ces gens-là, qu'est-ce qu'y foutent ?
Hein, qu'est-ce que vous faites là ? Qu'est-ce que vous dites là ?

Qu'est-ce qu'on dit ? Qu'est-ce qu'on dit ? On dit rien, justement !
On dit rien !
On a peur, on est paralysé !
Ouais
Z'êtes paralysés, z'êtes paralysés ! A cause ?
A cause ? A cause de la psychose, qui règne !
La psychose !
Ah ! La psychose !
La psittacose ! La maladie des perroquets
Mais non !
La psychose ! Psychose ! La psychose ! Psychose !
Ah ! Y en a, j'vous jure ! Alors !

La psychose ! Cette psychose abjecte !
Cette terrible psychose qui nous ronge le moral
Nous avons d'ailleurs décidé, le gars Trouillard et moi
De la stigmatiser dans une cantate intitulée :
"Psychose toujours" - Tu m'intéresses - Ah, c'est l'premier jour
On y va, oui ?
Oui !
Partez l'premier, j'vous r'joins !
Bon !
Oui, ça va ! On y va !

(chanté:)
Psycho-Psychose par-ci
Psycho-Psychose par-là
Y a de la psychose en vrac, à la pelle ou en tas
La psychose est partout
La psychose est en nous
Qui nous obsède de tous côtés par tous les bouts
On n'peut plus discuter
On n'peut plus converser
Sans que par la psychose on soit intoxiqué

Sournoisement en douceur, elle se glisse dans nos coeurs
Comme dans la chéchia d'un zouave la main d'ma soeur
Mais, direz-vous, au fond, qu'est-ce que c'est qu'la psychose ?
En vérité la psychose est une drôle de chose

C'est un truc purement cérébral
Qui vous ratatine le moral
Et qui vous déminéralise les amygdales

Les effets d'la psychose sont à c'point délétères
Qu'ils transforment votre virilité en serpillière
Et vous mettent dans le triste état d'un citoyen
Qui n'aurait plus de machines aux choses, ni de truc au machin

La psychose est un mal pernicieux et fatal
Ceux qui en sont atteints n'ont plus de goût à rien
Les bretelles à la main, ils attendent chaque matin
La guerre, la peste, un cataclysme ou un coup d'chien. (Wouf !)

Sombres et le front bas, ils s'en vont pas à pas
Se rouler dans l'amertume jusqu'au cadenas
S'contentant d'soupirer, d'gémir et d'constater
Qu'il y a de quoi s'la peindre et s'la faire encadrer

Evidemment vous nous direz que la psychose
N'est que l'reflet de notre époque qui n'est pas rose
Est-ce une raison pour abdiquer et d'se laisser influencer
Par les fantasmes ou par d'éventuels dangers ?
Non !

Nous n'serions trop, comment dire, assez pessimistes
De méditer la forte parole du psalmiste
Qui prouve par A plus B que dans toute société
Rien n'se produit tant que rien n'est arrivé

Solo !
(aparté) Y en a ! J'vous jure ! Alors !

Allons-nous indéfiniment
Toujours nous faire du mauvais sang
Au risque d'être peu à peu
De véritables bâtons nerveux ?

Faut réagir violemment
Et se remettre dans l'mouv?ment
Sous peine de rester sur l'carreau
Et de s'coincer les fesses dans l'seau

Au lieu d'se pincer les narines
Et d's'les rouler dans la farine
Respirons donc à pleins poumons
L'air pur de la reconstruction

Il n'y a pas d'meilleur moyen
Pour nous de sortir du pétrin
Et d'nous remettre en selle dans l'droit chemin

Ouf ! Merci !
Y a pas d'quoi !

Bref il devient urgent de prendre carrément
Le tonneau par les bornes afin que conjointement
On puisse neutraliser et vachement balayer
Cette psychose qui empoisonne... le Figaro ! Mais non ! L'Humanité !

Car entre nous soit dit, quand on y réfléchit
Si une bombe atomique un jour nous aplatit
Sincèrement et d'bonne foi, ce n'est ni vous ni moi
Qui l'empêcherons d'nous transformer en règle de trois

Allons, allons pourquoi céder à la détresse ?
Vaut-y pas mieux s'laisser aller à l'allégresse
Et s'en aller au fil de l'eau, le soir entendre sous l'ormeau
Les fermiers battre la crème fraîche à coup d'marteau

En attendant d'avaler notre bulletin de naissance
Tâchons plutôt de bien profiter d'l?existence
La vie est brève alors prenons-la comme elle vient
Et plongeons dans l'avenir la main dans la main

En attendant d'avaler notre bulletin de naissance
Tâchons plutôt de bien profiter d'l?existence
La vie est brève alors prenons-la comme elle vient
Et plongeons dans l'avenir la main dans la main
A pieds joints !

Paroles: Pierre Dac, Francis Blanche. Musique: Zequinha de Abreu   1950 Titre original: "Tico-Tico no Fubá" note: Adaptation parodique du titre de Carmen Miranda (1947).

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons