Paroles Le tango neurasthénique de Georgius

Georgius
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  • Note 5.0/5 basée sur 50 avis.
  • Artiste: Georgius416
  • Chanson: Le tango neurasthénique
  • Langue: Français

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Textes et Paroles de Le tango neurasthénique



Voyez-vous ce jeune homme qui passe là-bas ?
Aimerait-il celle qui ne l'aime pas ?
Quelle tristesse sur son front,
Souffrirait-il des poumons
De la rate, des arpions ?
Chercherait-il encore un appartement ?
Aurait-il lu les vers de Maurice Rostand ?
Fait-il le calcul de c'que l'Allemagne paiera ?
Vous n'y êtes pas
Non, c'est bien plus grave que ça
Ce beau jeune homme brun
Sort du bal Tabarin
Et s'il n'a plus le front serein,

(Refrain)
C'est le tango qui l'a rendu neurasthénique
Lui qu'était si gai, qui riait toujours, du soir au matin
Mais en dansant sur cette musique nostalgique
Il a pris l'air grave que vous lui voyez, il n'a plus d'entrain
Il a cet air abruti
De quelqu'un qui aurait suivi
Un roman-cinéma en cent douze parties
Il a cet air avachi
D'un type qui aurait compris
A quoi toutes les conférences nous ont servi
C'est le tango qui l'a rendu neurasthénique
C'est le tango qui l'a rendu dingo

Une petite femme est v'nue chez lui y a huit jours
Elle sentait bon, elle était belle comme l'amour
Elle avait des tas de bijoux
Un collier d'perles grosses comme tout
Valant chacune quarante sous
Mais, au bout d'un quart d'heure, elle descendit
Entra chez la concierge en poussant des cris
«Je venais pour subir les derniers outrages
Je suis restée sage !»
Mais qu'est-c'que c'est qu'ce sauvage ?
L'autre, dans un soupir
Dit «Rien ne peut l'guérir
Même pas les pilules des fakirs»

(Refrain)
C'est le tango qui l'a rendu neurasthénique
Lui qu'était si gai, qui riait toujours, du soir au matin
Ça y a coupé ses idées même les plus lubriques
Il ne redresse plus la tête ni les reins... il n'redresse plus rien
Quand il descend l'escalier
Il a l'visage contracté
Sur chacune des marches, il va glissant les pieds
Même, l'autre jour, qu'un locataire
M'a dit, s'trompant sur son air
«Vot' nouveau cireur va s'fout' la gueule par terre»
C'est le tango qui l'a rendu neurasthénique
C'est le tango qui l'a rendu dingo

Mais cette histoire devait avoir une fin
On a enterré ce jeune homme hier matin
En traversant une rue
Tangotant, l'oeil éperdu
L'autobus y a passé d'ssus
Il y avait beaucoup d'monde à son enterrement
Tous les dancings avaient un représentant
La délégation des danseurs de shimmy
Est v'nue aussi
La musique a joué Phi-Phi
Au cimetière, ce fut beau
Un gratteur de banjo
Sur la tombe, dit ces derniers mots

(Refrain)
C'est le tango qui l'a rendu neurasthénique
Lui qu'était si gai, qui riait toujours, du soir au matin
Faut lui él'ver sa statue sur la voie publique
Le représentant parmi les jazz-bands, sombre comme il convient
Il y a tellement d'inconnus
Qui ont déjà leur statue
Qu'après tout, celle-là ne fera qu'une de plus
Il mérite notre attention
Autant qu'Truc ou Tartempion
Qui inventa la pommade contre les morsures
C'est le tango qui l'a rendu neurasthénique
C'est du tango dont il est mort dingo

Paroles: Georges Guibourg. Musique: Pierre Chagnon   1922

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