Paroles Orly de Jacques Brel

Jacques Brel
  • 5.0Vous n'aimez pas les paroles de Jacques Brelloading
  • Note 5.0/5 basée sur 28 avis.
  • Artiste: Jacques Brel199
  • Chanson: Orly
  • Langue: Français

Les chansons similaires

Orly de Pierre Bachelet

Ils sont plus de deux mille Et je ne vois qu'eux deux La pluie les a soudés Semble-t-il l'un à l'autre Ils sont plus de deux mille Et je ne vois qu'eux deux Et je les sais qui parlent Il doit lui dire:...

Elle pense à lui de Mireille Mathieu

Ça fait bientôt deux ans qu'on ne les voit plus ensemble Et toute la ville en parle comme si c'était hier Et je les entends dire de lui Qu'il aurait pu être son père Ils n'ont donc jamais rien compris À...

Les Deux Amants de Yves Jamait

Ils sont tellement mignons Tous deux à leur façon Et le brun et le blond Ses amants polissons Le brun est impudique Le blond est angélique Mais les deux sont phalliques Comme des soleils magiques Quand...

Elle dort à l'ombre du tilleul de Louis Chedid

Elle dort à l'ombre du tilleul, Son corps .caressé par les feuilles, Délicatement. Pour un arbre, que de sentiments ! C'est l'heure où les bêtes vont boire, Pourtant silence à l'abreuvoir. Pas un bruit...

Je Suis à Elle de Eric Lapointe

Elle, elle, elle Elle, elle, elle Elle, elle, elle Elle, elle, elle Les femmes sont passées, sans rien dire M'ont donné l'envie de les retenir Les femmes sont restées... une heure ou moins Le...

Textes et Paroles de Orly



Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés,
Semble-t-il, l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire « Je t'aime ! »
Elle doit lui dire « Je t'aime ! »
Je crois qu'ils sont en train
De ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres
Pour être malhonnêtes

Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement, il pleure
Il pleure à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont
D'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés
Superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens
L'exploit de les juger

La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c'est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !

Et maintenant, ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui
Lorsque je disais "il"
Tout encastrés qu'ils sont
Ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis
Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment, lentement,
Ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis, ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis, se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis, en reculant
Comme la mer se retire,
Il consomme l'adieu
Il bave quelques mots
Agite une vague main
Et brusquement, il fuit
Fuit sans se retourner
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier

La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c'est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !

Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là
Coeur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est ! Elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là, elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre

Je suis là, je la suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit

Paroles et Musique: Jacques Brel   1977 © Barclay - Ed. Famille Brel autres interprètes: Coup d'Marron (2007)

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons