Paroles Tératologie de Eths

Eths
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  • Artiste: Eths443
  • Chanson: Tératologie
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Comment ça que t'es partie J'pensais que tu resterais tout l'temps Mais c'est plus comme avant Quand on se laissait pour se reprendre J'ai mis mon coeur en file d'attente Pour pouvoir rêver en silence En...

On Oublie Jamais de Maximum Kouette (Le)

Ca faut comme un goût amer On est pas trop fier C'est comme avaler de travers Ou recracher son verre Ca fait comme un mauvais movie Ou le premier rôle s'ennuie On oublie jamais, on oublie jamais On...

Textes et Paroles de Tératologie




Parle-moi encore, je sais ce que tu aimes faire de moi.
Déforme-moi, dévore l'assassin prétorien assoiffé par mon vin.
Viens coucher ma tête fauchée, termine ton effort.
Travaille ton sang à ma sueur mêlée.
N'oublie jamais la saveur de l'horreur sous mes dents.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as vendue clouée, usée.
Tu te souviendras de moi.
J'achèverai ta plaie, l'odeur de ta peur me ment.
Les carcasses ici s'amassent, collection organique.
Les murmures manipulent les dérèglements anatomiques.
Quelle claire anthropophanie.
De curieuses tortures réinventent la genèse du corps.
Nourris pas nous.
Les bêtes pendues, protomés humains à l'âme tendue.
Ils savent déjà tout.
Vident la gueule de leurs chiennes pour boucher la mienne.
J'ai là quatre autres langues pour dire tout ce que je sais.
Tout ce que je saigne.
N'oublie jamais la saveur de l'horreur sous mes dents.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as vendue clouée, usée.
Tu te souviendras de moi.
On te rappellera ce que tu nous as fait et comment tu l'as fait.
Nos crânes, couvercles amovibles, coulisses de l'après.
L'oeil imprévisible moi, métastable Mandrill au visage d'argile.
Maintenant je sais.
Je sais qui tu es.
Tu sais qui tu es.
Tu sais qui tuer.
Tératologie morphologique.
Monstruosité fixée.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as pendue tournée, cordée, je reviendrai hurler.
Ma honte, vomir ta tombe de nuages emplis de feu de carnage.
Pour que plus jamais ta mort ne te repose.
J'attends la gueule béante ma folie salivante.
La chaleur de ton coeur sous ma langue, apparaît ton vrai visage.
Je te hais, je te hais, JE TE HAIS, je te hais puisqu'on se connaît, puisqu'on se connaît, puisqu'on se connaît.

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