Paroles Le rêve passe de Armand Mestral

Armand Mestral
  • 4.0Vous n'aimez pas les paroles de Armand Mestralloading
  • Note 4.0/5 basée sur 38 avis.
  • Artiste: Armand Mestral570
  • Chanson: Le rêve passe
  • Langue: Français

Les chansons similaires

Petit Ange de Les Forbans

Le froid me glace et la tête me fait mal Un ange passe dans une nuit qui parle Dans mon sommeil il y avait toi À mon réveil pas de traces de toi Crois-moi tu habites mes songes Faut que tu me croies...

Xavier de Anne Sylvestre

Quand il était encore bébé Xavier Voyant sa mère qui pouponnait Son cadet Voulant tout faire comme maman Tendrement Langeait et berçait son ourson Sans façons Vous voyez vous voyez Qu'il était...

La Marche Des Cavaliers de Paul Brunelle

Voici la marche des cavaliers Des beaux cavaliers de chez nous N'essayez pas de les compter Car il y en a vraiment beaucoup Et si vous les voyez réunis Presque tous des grands gars gentils Des bruns...

Pic !... Pic !... Pic !... de Charles Trenet

1 . Quand le jour se lève, Je pense à vous ma chérie Et c'est un beau rêve Vos yeux me sourient Quand le jour s'achève J'pense encore à vous chérie Et c'est dans un rêve Qui vient me troubler la nuit... (Refrain) Pic...

L'angélus de la mer de Yvonneck

A l'horizon se lève et rit l'aube vermeille ... Marins perdus en mer ! Voici l'heure où là-bas le vieux clocher s'éveille Et chante au matin clair... Entendez-vous ? Dans la brise qui jase Tinte l'écho...

Textes et Paroles de Le rêve passe



Les soldats sont là-bas endormis sur la plaine
Où le souffle du soir chante pour les bercer,
La terre aux blés rasés parfume son haleine,
La sentinelle au loin va d'un pas cadencé.
Soudain voici qu'au ciel des cavaliers sans nombre
Illuminent d'éclairs l'imprécise clarté
Et le petit chapeau semble guider ces ombres
Vers l'immortalité.

Les voyez-vous,
Les hussards, les dragons, la Garde,
Glorieux fous
D'Austerlitz que l'Aigle regarde,
Ceux de Kléber,
De Marceau chantant la victoire,
Géants de fer
S'en vont chevaucher la gloire.
Mais le petit soldat
Voit s'assombrir le Rêve,
Il lui semble là-bas
Qu'un orage se lève,
L'hydre au casque pointu
Sournoisement s'avance ;
L'enfant s'éveille, ému,
Mais tout dort en silence
Et dans son coeur le songe est revenu.
Les canons !
Les clairons !
Ecoutez !
Regardez !
Les voyez-vous,
Les hussards, les dragons, la Garde,
Ils saluent tous
L'Empereur qui les regarde.

Et dans un pays clair où la moisson se dore,
L'âme du petit bleu revoit un vieux clocher.
Voici la maisonnette où celle qu'il adore
Attendant le retour, tient son regard penché.
Mais tout à coup... Douleur ! Il la voit plus lointaine,
Un voile de terreur a couvert ses yeux bleus.
Encore les casques noirs, l'incendie et la haine,
Les voilà ce sont eux !

Les voyez-vous,
Leurs hussards, leurs dragons, leur Garde,
Sombres hiboux
Entraînant la vierge hagarde.
Le vieux Strasbourg
Frémit sous ses cheveux de neige.
Mourez tambours,
Voici le sanglant cortège ;
Bientôt le jour vermeil
A l'horizon se lève
On sonne le réveil
Et c'est encor le Rêve.
Les Géants de l'An deux
Sont remplacés par d'autres.

Et ces soldats joyeux
France ... ce sont les nôtres.
Blondes aimées ! Il faut sécher vos yeux.
Vos amis, les voici.
Les voyez-vous,
Les hussards, les dragons, l'Armée,
Ils mourront tous
Pour la nouvelle épopée.
Fiers enfants
De la race
Sonnez aux champs,
Le rêve passe.

Paroles: Armand Foucher. Musique: Ch. Helmer, G. Krier   1906 © 1906 Paul Beuscher autres interprètes: Bérard (1906), Tino Rossi (1935), Armand_Mestral (1950)

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons