Paroles Ceux qui restent de Henri Tachan

Henri Tachan
  • 5.0Vous n'aimez pas les paroles de Henri Tachanloading
  • Note 5.0/5 basée sur 31 avis.
  • Artiste: Henri Tachan631
  • Chanson: Ceux qui restent
  • Langue: Français

Les chansons similaires

Y En A Qui... de Yves Jamait

Le matin, quand je me réveille, J'ai du mal à quitter Morphée Pour aller justifier la paye Que mon patron peut s'octroyer Cà n'est pas vraiment que je tienne A continuer de l'engraisser Mais aussi...

Y en a qui... de Jamait

Le matin, quand je me réveille J'ai du mal à quitter Morphée Pour aller justifier la paye Que mon patron peut s'octroyer Ca n'est pas vraiment que je tienne A continuer de l'engraisser Mais aussi petite...

A qui appartient la vie de Pascal Sevran

A qui appartient la vie ? A ceux qui l'aiment Qui se font même des amis De leurs problèmes Qui ne sont pas près de se résigner Ni de tout laisser tomber A qui appartient la vie ? A ceux qui l'aiment Qui...

A la fin, je pleure de Julien Clerc

Les beaux enfants Qu'on faisait en parlant, Ma belle, Du temps qu'on se plaisait, On ne les aura jamais La belle maison Pour nos petits garçons, Ma belle, Le vent dans ses volets, On ne l'entendra...

Jeune A La Retraite de Féfé

On a beau jouer le jeu en un flash il on déjà fait le CV. on rentre pas dans le cadre ils nous prennent sans la cervelle. ils font des clichés de masse, des photos sans identité. mais fait nous...

Textes et Paroles de Ceux qui restent



Ce ne sont pas les morts qui nous font le plus mal
Mais le chagrin de ceux qui restent,
Les morts s'en foutent, eux, ils se tirent, se font la malle,
Z'ont même plus besoin de leur veste,
Mais c'est nous qui restons là, nus,
Sur le dernier quai de la gare,
La main serrée sur le mouchoir
Qui ne s'agit'ra jamais plus
Qui ne s'agit'ra jamais plus.

Mon vieux chien est parti au firmament des bêtes,
Sur la planète des molosses,
Sans un pleur, sans un cri, il a tourné la tête
Vers le Paradis des nonosses,
Mais c'est moi, qui reste pendu
Derrière les barreaux de ma cage,
La main serrée sur le pelage
Que je n' caress'rai jamais plus
Que je n' caress'rai jamais plus.

Je n'te connaissais pas, toi, dont je lis te nom
Dans ce faire-part familial,
Toi, l'étranger défunt, imprimé tout au fond
De cette page du journal,
Mais c'est un peu moi, qui m'en vais,
A pas pesants, vers la lisière
De cette étrange clairière
Où, peut-être, il fait beau, qui sait ?
Où, peut-être, il fait beau, qui sait ?

Mes amours, mes amis, pourvu qu`on meure ensemble,
Au même endroit, le même jour,
Que le même traîneau nous prenne, nous rassemble
Pour le voyage au point du jour,
Pourvu qu'aucun de nous ne pleure
Ceux qui sont partis sans l'attendre,
Ceux-là qui sont partis s'étendre,
En douce, dans leur champ de fleurs !
En douce, dans leur champ de fleurs !

Ce ne sont pas les morts qui nous font le plus mal
Mais le chagrin de ceux qui restent,
Les morts s'en foutent, eux, ils se tirent, se font la malle,
Z'ont même plus besoin de leur veste,
Mais c'est nous, qui restons là, nus,
Sur le dernier quai de la gare,
La main serrée sur le mouchoir
Qui ne s'agit'ra jamais plus !
Qui ne s'agit'ra jamais plus !

Paroles et Musique: Henri Tachan   1978 © Adèle

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons